" Je suis né dans une famille de mages, normal si moi aujourd'hui je suis à Stonehenge n'est ce pas? Tout semble parfait dans le paysage hein, pourtant il y a une couille dans le potage. Il y en a toujours une, sinon ce n'es pas drôle. Je suis né en effet de parents mage mais pas n'importe lesquels, des mages constellationnistes. Et les meilleurs de leurs générations mesdames, messieurs. Et c'est en toute logique qu'ils ont donnés naissance à un gamin qui manipule le feu. A une salamandre. Oui je sais, il parai que c'est pas si grave aux yeux des autres mais pour padre Harvester, si. Les astres, la délicatesse des constellations et la fureur du feu en totale contradiction. L'outrage le plus total."
Et t'as l'impression que juste ça, cela définis toute ta vie. Tu n'as jamais rien eu contre les cieux, toi le bel ami des étoiles. Mon cul. Simplement que toi, ta magie inné c'était l'indomptable élément de la nature, les flammes.
Ta vie depuis ta naissance a été plutôt paisible, l'enfant désiré par un couple amoureux. La petite maison au milieu de la nature, les Harvester ne manquaient pas d'argent, la propriété ou tu as grandis. Entouré de la nature, le centre d'attention de ta famille, toi le petit garçon aux traits des anges. Un sourire de ta part et aucun de tes deux parents n'as jamais su te résister, l'admiration c'est ce que t'ont inspirés tes parents pendant longtemps, t'as grandis en voyant les esprits que venaient à invoquer Elerinna et Valar Harvester, eux les mages des constellations. Ta mère avait le don inné d'appeler les animaux légendaires de certaines constellations. Ton père lui avait celui de pouvoir appeler les grands guerriers comme Orion. T'as eu les étoiles dans les yeux à la pensée que toi aussi un jour tu pourrais avoir tes propres esprits comme constellationniste. Parce tes parents étaient connus, leurs magies renommés, c'était ta fierté à toi étant enfant, tu serais le digne héritier des Harvester. Tu te l'étais juré.
T'étais un enfant gâté, l'enfant chéri malgré le fait que tu ai une petite sœur. Elendil était toujours mieux, plus souriant, plus doué, plus mignon ou plus agréable, plus charismatique que sa jeune sœur, tu sais qu'elle était toujours dans l'ombre de ton caractère de feu, ta chère sœur. Aucune ombres au tableau n'est ce pas? Pourtant quand t'as vraiment commencé à grandir, à devenir un jeune adolescent. C'est devenu différent. En plein hiver alors que le feu de la cheminée était la pour venir réchauffer votre famille, à la surprise générale, les flammes vinrent se nicher au creux de tes mains, quittant le foyer ardent pour se blottir contre la paume de ta main comme pour ultime réconfort. "Honte." "Ce n'est pas mon fils. "Tu n'es pas un Harvester." Les mots prononcés par ton père à la vue de ta capacité. C'est sûrement la première fois que t'as lu avec tristesse, la déception dans ses yeux. Le rejet le plus total. Ils avaient pas prévus ça pour toi mais les cieux en avaient décidés autrement, tu n'étais pas un constellationniste comme ta lignée, tu étais un mage du feu. Lorsque le feu, la matière, même une braise était dans les parages, vous étiez attirés l'un par l'autre comme deux aimants. C'était ton élément, ton don inné comme ils l'appellent. Et t'étais la, partagé, le cul entre deux chaises. La déception de ne pas être un des maîtres ayant la clé des cieux et la joie d'être différent, d'avoir quelque chose que personne avait pu choisir pour toi.
Les jours ont passés, ta mère ne t'en voulait pas, elle t'aimait plus que sa propre vie, l'amour d'une père est sûrement la magie la plus puissante au monde. Et ton père après être resté silencieux à ton égard voulu enfin discuter avec toi, t’entraînant à l'extérieur, dans la propriété familiale. " Tu sais Elendil, depuis ta naissance nous avons placé nos espoirs en toi. Il était écris dans ton prénom, l'ami des étoiles. Cela ne pouvait être autrement, tu comprends mon amère déception après avoir passé autant de temps à t'enseigner les astres pour que tu sois meilleur que nous tous." T'avait bêtement haussé les épaules. Que répondre ? Comme si quelqu'un y pouvait quelque chose en réalité. Ton regard clair observait l'étendue d'eau face à vos pieds, si ton père n'acceptais pas ce que tu étais, tu ne pourrais jamais rien y faire, tu serais face à un mur toute ta vie. Perdu dans des pensées plus sombres à chaque secondes. Sans prévenir tu t'étais retrouvé projeté dans l'eau par ton père et la t'avais compris. Il ne comptais pas accepter d'avoir un descendant comme toi. Alors ton géniteur était prêt à te supprimer de votre lignée, à supprimer ta vie comme si tu n'étais rien. Sa main te maintenait la tête immergé dans l'eau. Tu essayais de te débattre mais toi du haut de tes douze ans, de ton corps de lâche face à un homme de son envergure. Tu commençais à sentir la panique t'envahir, la peur naître au creux de tes entrailles. Tu allais perdre la vie, l'eau commençait à s'infiltrer dans tes poumons, comme un moins que rien.
"Même si nous n'en parlons jamais, nous gardons à l'esprit notre serment. Ensemble pour toujours et même un peu plus."
Quand tes mains commencèrent à se réchauffer, comme si on te mettais de la lave en fusion malgré l'eau glacée. Ce que tu savais pas, c'est que ta sœur, la douce Isil savait que votre père avait prémédité son acte, cachée elle avait prit un zippo en argent et invisible aux yeux de tous, la jeune fille avait allumé la flamme. Flamme satinée qu'elle avait supplié en larmes, priant pour que tu restes vivant avec elle. Parce que les sentiments seront toujours plus fort que le reste. Tu sais que la magie des sentiments restent la plus belle. Les flammes se sont animées d'elles mêmes entre tes doigts froid pour projeter ton adversaire à terre et ta tête de se relever enfin pour reprendre difficilement ta respiration. Tu savais pas à quel point c'était bon de respirer, de se sentir vivant après la peur qui venait de te terrasser. Isil, tu l'avais aperçu alors qu'elle partais en courant pour retourner à la maison, sans même un regard pour ton père, à la poursuite de ta petite sœur et à la place ou elle étais avant, t'avais retrouvé le zippo dans l'herbe. Le cœur battant encore rapidement dans ta poitrine, tes doigts avaient serrés le zippo. La colère venait s'insinuer lentement en toi, chaque jour depuis cet événement. De te sentir comme un moins que rien, c'est un sentiment qui t'as bouffé pendant longtemps. La plus jeune de Harvester avait développé le don tant attendu par ta famille pourtant contrairement à toi, elle était resté à ton écoute, à te rassurer. Mais tu étais bien trop amer pour l'accepter pleinement. Bien trop fier.
Ton père ne te parlait plus, et personne ne parla jamais de ce qu'il s'était passé. T'avais intégré un lycée privé de non mage pendant toute ta scolarité, jusqu'à tes dix huit ans. Jusqu'à Stonehenge. La liberté, enfin un endroit ou personne ne pouvait te juger, c'était terminé. T'avais rejoins les Anienis à la vue de ton don de feu. Tu faisais partit des mages ayant un don inné, élémentaire. Ton talisman était un émeraude parangon, de manière significative tu l'avais monté sur ton zippo, que t'avais jamais quitté depuis le jour ou tu avais faillis perdre la vie. Comme une promesse silencieuse que personne ne pourrais plus jamais avoir le dessus sur toi. Promesse pour Isil, ta sœur. Tu t'es rapidement adapté à l'université, comme un sale petit con pour certains ou même pour un mec super pour d'autres. Tu t'en fichais bien, tu ne te cachais pas, jamais.
Tu te faisais passer pour un cancre, pour l'insolent. En vrai tu l'étais complètement, t'avais toujours ce feu ardent, cette colère en toi qui était la, dans l'ombre à toujours te regarder du coin de l’œil. Pourtant tu venais à la canaliser avec le temps, par le sport, le fait de réussir à te concentrer sur tes études. De penser à autre chose. Mais tu errais toujours sans but. Jusqu'à ce fameux soir. Celui d'une énième soirée qui s'annonçait comme les autres, danser et surtout picoler. Et il est vrai qu'après un énième verre, t'as lancer une croisade exploration des cachots avec d'autres élèves, arrivés devant le temple de Morgane, t'as voulu faire ton malin, user de tes flammes comme toujours mais à ta grande surprise il fut desceller par la chaleur de ton don. Vous êtes tous rentrés, dans l'euphorie générale, voulant simplement s'amuser, mixer vos dons innés, juste pour voir ce que cela pouvait donner. Avec autant d’énergies différentes. Pourtant t'as cru clairement avoir trop bu quand un esprit s'est présenté devant vos yeux ébahis. Morgause. Une des sœurs de Morgane. T'as entendu, ennemis de l'héritier. Futur Morgannien. Il était temps de faire renaître l'age de Morgane, de la retrouver. De faire entendre sa voix qui était éteinte depuis trop longtemps. Vous vous êtes tous regardé silencieusement. Vous n'étiez rien les uns pour les autres et ensemble vous deviez accomplir de grandes choses. La destinée parait t'il. Pour toi juste être tombé au bon moment au bon endroit ou peut être pas, tu ne savais pas quoi en penser.
Quoi qu'il en soit, vous étiez tous d'accord. Vous n'aviez rien en commun, pourtant quelque chose était la pour vous unir. La soif de la justice, de la vérité. Cette loyauté sans failles. Celle de pouvoir mourir pour la loyauté des uns envers les autres. Tu avais finalement trouvé un but. Toi qui ne savait pas vraiment pourquoi te battre dans la vie. T'avais vu en Morgane, ta propre situation, celle de ne jamais être accepté et d'être trahis par les siens. Désormais tu voulais te battre pour une cause qui faisait vibrer ton âme. Vous, les sept péchés capitaux. Du jour au lendemain, d'un être unique, vous êtes désormais sept. Chacun prenant un surnom qu'il pourrait utiliser à sa guise dans sa mission. Camouflé aux yeux de tous. Pour le reste de Stonehenge, les sept péchés n'étaient que le nouveau groupe à la mode aux yeux de tous. Le groupe élitiste du l'université. Pourtant toi, la colère tu y voyais l'avenir. Le dessein de quelque chose de beaucoup plus grand, qu'ils ignoraient tous. Bien trop encrés dans un paix depuis trop longtemps, ils vivaient tous avec des œillères, c'était désormais terminé. es Morganiens venaient de renaître en votre nom. En vos péchés.
Et tu n'as jamais prévu tout ça. Toi et ton groupe, le jour du solstice. Tu n'as pas prévu un seul instant qu'une fois votre mission accomplie, la terreur viendrait t'envahir toi quand devant tes yeux, une amie tomba à terre, morte. Son sang sur tes doigts. La vision ne te quitte pas, comme celle de tout les corps des gens que tu as aimé et qui sont partit ce jour la.
Tu sais pourquoi vous avez fait cela, pour morgane, pour la liberté. Et une partie de ta conscience te dit que c'était nécessaire. Pourtant ton cœur te murmure que c'est une erreur. Tu t'es faufilé comme si tu étais blanc comme neige parmi les autres élèves et tu t'es retrouvé à new york. Perdu. Le seul visage que tu as cherché, c'est celui de ta petite sœur. Et même une année après tu ne l'as toujours pas retrouvé, son doux visage n'es jamais réapparu à tes yeux et tu souffres en silence. Tu te réveilles la nuit en hurlant, la souffrance au ventre et le cœur en miettes. Vous avez gagné et pourquoi tu ne souris pas? Tu es fidèle à Morgane, elle ne t'as jamais mentit, ni trompé. Seulement ton cœur réclame ceux qui faisaient sourire ton âme. Il est bien loin le petit gamin insouciant et arrogant pour amuser la galerie. Tu te perds dans des crises de violences inouïes pour essayer de faire échapper rien qu'un filet de ta douleur. Peine perdue.
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